lundi 16 novembre 2015

13 novembre 2015.



J'ai eu connaissance des attentats samedi matin. Depuis samedi matin, j'ai une boule au ventre, la gorge serrée, les larmes au bord des yeux.
Choquée, bouleversée, j'essaie de comprendre, mais il n'y a rien à comprendre à la folie des hommes.

Mais, surtout, je pense à mon bébé.
Parce que je me demande quel sens ça a de naitre dans un monde où l'on peut se faire lâchement assassiner parce qu'on incarne la joie de vivre.
Parce que aujourd'hui, j'ai peur, j'ai peur pour lui. Parce que dans cette folie meurtrière, dans ce raisonnement dément et absurde, peut-être que nos enfants seront les prochaines cibles.
Parce que je veux le voir grandir dans la joie et l'insouciance.
Parce qu'il incarne notre avenir, et que c'est à nous de lui montrer comment le bâtir. Sans peur ni haine. Lui apprendre à faire la paix.

Parce qu'on se relèvera, plus grands, plus unis, plus fiers, plus fort :
ils ont déjà perdu.

2 commentaires:

  1. Anonyme11/17/2015

    Tes dessins - tes textes - sont superbes, mon Isa. Et ils expriment ce que je me demande souvent : dans quel monde arrivent nos enfants? Est-ce que j'ai encore envie d'en faire naitre dans un monde pareil? :'(
    Anab

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  2. Comme je te comprends...Ça résonne comme un cadeau empoisonné...
    Mais l'avenir du monde, c'est eux. L'espoir, c'est eux...

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